Le Portugal a été frappé par une crise économique et financière en 2010, à cause de leur dette publique excessive (>100 % du PIB) et d’un déficit budgétaire chronique.
Face à la hausse des taux d’intérêt, ils ont dû faire appel à l’Union Européenne et au FMI qui ont prêté 78 milliards € en échange de mesures d’austérité drastiques :
- Réductions des dépenses publiques et des dépenses sociales : baisse du salaire des fonctionnaires, coupe dans la santé, l’éducation et les prestations sociales
- Hausse des impôts : TVA, impôt sur le revenu, taxes sur l’énergie et les carburants
- Réformes du marché du travail : Facilitation des licenciements, réduction des indemnités de chômage et des protections pour les travailleurs
- Réforme des retraites : âge légal repoussé à 65 ans (66 ans et 9 mois en 2026) et baisse des pensions
- Privatisations : transports, énergie
Les conséquences à court terme ont été très dures : chômage record (plus de 17 % en 2013), augmentation de la pauvreté (notamment chez les enfants et les personnes âgées), et une vague d’émigration sans précédent, surtout parmi les jeunes qualifiés.
Mais, dès 2014, la situation s’est améliorée et le pays a retrouvé la croissance. Le PIB a recommencé à progresser, le déficit a pu être réduit et dès 2014 le Portugal est sorti du plan de sauvetage et a retrouvé l’accès aux marchés financiers à des taux raisonnables.
L’histoire ne repasse pas les plats mais le Portugal 2010 ressemble beaucoup à la France 2025…
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